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TITLE L’Afrique et le SIDA
UNIT/ACTIVITY NO. L'Afrique: Activity 4
TOPIC Effects of AIDS/HIV
FUNCTION Extract detail, report events, ask questions
FOCUS To examine the effects of AIDS/HIV on the continent of Africa and discuss solutions to stop the spread of the disease

I.  BACKGROUND INFORMATION FOR TEACHERS

Teacher Instructions

Step 1. Make a copy of Transparency 1 to begin class. Make copies of Handout 1 for all students.  Make copies of Handout 2 for half of all class members. Make copies of Handout 3 for the other half of class members. Make a copy of Transparency 2 to discuss solutions to the problem of AIDS in Africa.

Step 2. Begin with Know - Want to Know - Learned (KWL) chart. What do students know about AIDS/HIV in Africa? What do they want to know?

Step 3.
Have students take out a calculator, a piece of paper, and a writing utensil. Put up a copy of Transparency 1, asking students to focus on the first figure. Make sure students understand that the numbers in the brackets indicate the range of possible HIV infections.

For each continent, students should look up the population in an atlas and then calculate the percentages of the population living with HIV/AIDS. Encourage students to make a chart of the data they find.

Step 4.
Ask students the following questions, interpreting both figures:

Classez les pourcentages par ordre croissant. Quelle est la région la plus affectée?

En observant le graphique (Epidémie mondial de VIH 1990-2003), que constatez-vous à propos de la jeunesse dans le monde? A votre avis, dans quelle mesure est-ce que le SIDA représente un problème pour les jeunes dans le monde?

Students may not have any ideas for the last question. Explain that they will now look at the issue of AIDS in Africa, focusing on the situation of children and youth in Sub-Saharan Africa.

Step 5. 
Pass out Handout 1. Complete the reading activity as it is best for your class, pausing to check comprehension, or allowing students to work independently on the reading assignment and questions.

Step 6.
After debriefing findings from Handout 1, split the class into two different sections. One will read about the plight of orphans in Africa, and the other group will read about young adults. Students should prepare to present their findings when readings are completed.

Step 7. 
Ask students to brainstorm possible solutions to the issue of HIV/AIDS for children and youth. Display Overhead 2 to see how creative students have been. Discuss each solution. Which do they think would be most effective and why?

Step 8.
Complete KWL chart for the day’s activities.

Materials
French dictionaries, a calculator and a geography atlas.

Suggestions
Kinesthetic learners might enjoy moving to different parts of the room to portray certain percentages of populations.

Encourage students to make the following chart with their data from Step 3.

RÉGION
NOMBRE DE PERSONNES INFECTÉES
POPULATION TOTALE
POURCENTAGE DE LA POPULATION INFECTÉE
États-Unis
Canada
Mexique

1 000 000
298 444 215
32 422 919
107 449 525
Caraïbes



Amérique Latine



Europe occidentale



Afrique du Nord et Moyen-Orient


Afrique Subsaharienne



Europe orientale et Asie centrale


Asie de l’est et Asie Pacifique


Océanie



Le monde entier



Adultes: 38.0 millions
Enfants: 2.3 millions

Notes
There is little doubt about the extent to which AIDS has ravaged the continent of Africa; the disease is pandemic in nature. In this lesson, students will gauge the impact of the disease on the population of Africa, using data to determine mathematically the impact of AIDS. Students will use their search skills and ability to identify trends from raw data and will pay particular attention to the plight of children and young people as a result of AIDS.

The chart above will only provide students with a rough estimate—some states may be counted as part of different regions. Good information can be found at this site: http://www.populationdata.net/monde.php

The percentage of population infected is found by dividing the total number of individuals infected by the total population. If you have a very advanced class, you might ask students to calculate the range of percentages.

Resources

Many good resources exist for the study of AIDS. The World Health Organization (WHO), the Center for Disease Control (CDC) and the Joint United Nations Program on HIV/AIDS all have excellent websites, as does the World Bank:

http://www.who.int/hiv/en/
http://www.cdc.gov/HIV/dhap.htm
http://www.unaids.org/en/
http://www.worldbank.org/

In addition, several other organizations provide solid international data:

http://www.avert.org/aidsinafrica.htm
http://www.aids2004.org/

II. STUDENT ACTIVITY HANDOUTS

Handout 1

Le SIDA et l’Afrique subsaharienne

Source: http://www.unaids.org/bangkok2004/GAR2004_html_fr/GAR2004_00_fr.htm

L'Afrique subsaharienne n'abrite guère plus de 10% de la population mondiale mais c'est là que vivent près des deux tiers du total des personnes infectées par le VIH, soit environ 25 millions de personnes (fourchette: 23,1-27,9 millions). Pour la seule année 2003 on estime à 3 millions (fourchette: 2,6-3,7 millions) le nombre de nouvelles infections dans la région et à 2,2 millions (fourchette: 2,0-2,5 millions) celui des décès dus au SIDA. Chez les jeunes de 15 à 24 ans 6,9% des femmes (fourchette : 6,3-8,3%) et 2,1% des hommes (fourchette : 1,9-2,5%) vivaient avec le VIH à la fin de l'année 2003.

De nombreux pays africains connaissent une épidémie généralisée. Cela signifie que le VIH se propage à toute la population générale au lieu de contaminer les populations à haut risque comme les professionnel(le)s du sexe et leur clientèle, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les consommateurs de drogues injectables. En Afrique subsaharienne, alors que la population adulte croît, le nombre de personnes vivant avec le VIH croît lui aussi, ce qui fait que la prévalence adulte est restée stable ces dernières années. Cependant cette stabilisation globale de la prévalence dans la zone subsaharienne prise dans son ensemble cache des écarts importants entre les régions.

Bien que dans la plupart des pays la prévalence reste stable, elle continue à croître dans plusieurs pays comme Madagascar ou le Swaziland, à diminuer dans tout l'Ouganda et dans des zones plus réduites de divers autres pays. La stabilisation des niveaux d'infection au cours d'une épidémie est souvent le fait d'un plus grand nombre de décès dus au SIDA ce qui cache le taux toujours croissant des nouvelles infections. Même lorsque la prévalence chute, comme en Ouganda, le nombre de nouvelles infections peut rester élevé.

Dans un même pays on peut observer des variations de la prévalence d'une région à l'autre. On sait depuis longtemps que dans la plupart des pays les taux d'infection à VIH sont environ deux fois plus élevés dans les zones urbaines que dans les zones rurales.

Il y a une énorme diversité dans ce sous-continent quant aux niveaux et aux tendances de l'infection à VIH. L'Afrique australe reste la région la plus affectée du monde, les données recueillies auprès des consultations prénatales dans les zones urbaines en 2002 montrant une prévalence de plus de 25% après un rapide accroissement– le taux n'étant que de 5% en 1990. En Afrique orientale la prévalence chez les femmes enceintes dans les zones urbaines a diminué, passant d'environ 20% au début des années 1990 à 13% en 2002. Au cours de cette période, la prévalence est restée stable en Afrique occidentale et en Afrique centrale.

Un seul facteur ne saurait suffire à expliquer l'omniprésence de l'épidémie dans l'Afrique australe. Il semble plutôt qu'en soit responsable une combinaison de facteurs qui souvent se renforcent. Parmi ces facteurs il faut compter la pauvreté et l'instabilité sociale qui entraînent l'éclatement des familles, le fort taux des autres infections sexuellement transmissibles, le statut inférieur de la femme, la violence sexuelle et l'inefficacité des dirigeants pendant les périodes critiques de la propagation du VIH. Un autre facteur important est la forte mobilité de la population, due en grande partie aux systèmes de travail migratoires.

Handout 2

Le SIDA et les orphelins : une tragédie se déroule sous nos yeux

Nous voulions rester ensemble après que nos parents et nos grands-parents sont morts du SIDA. J'aimerais bien retourner à l'école, mais nous n'avons pas d'argent…Je dois travailler dur pour avoir une bonne vie et prendre soin de moi pour ne pas attraper la maladie comme ma mère et mon père.»– Félix, 15 ans, seul travailleur rémunéré dans une famille qui compte ses cinq frères et sœurs plus jeunes ainsi qu'un grand-oncle de 80 ans.

Presque tous les pays du monde comptent des enfants rendus orphelins par le SIDA. Dans certains pays, ils sont quelques centaines ou quelques milliers. En Afrique, ils sont des millions. Tous ont souffert la tragédie de perdre un de leurs parents ou les deux à cause du SIDA et beaucoup grandissent dans des conditions souvent précaires et traumatisantes, privés du soutien et des soins de leur famille proche.

Les enfants rendus orphelins par le SIDA ont entre quelques jours ou quelques mois et 18 ans. Dans les pays connaissant des épidémies à faible niveau et concentrées, il est impossible d'estimer de façon fiable le nombre des enfants rendus orphelins par le SIDA ou de déterminer quel pourcentage de l'ensemble des orphelins ils représentent.

La crise la plus importante se déroule en Afrique subsaharienne; 12 millions d'enfants ont perdu l'un de leurs parents ou les deux à cause du SIDA. D'ici à 2010, on prévoit que ce nombre passera à plus de 18 millions. Aussi stupéfiants que soient ces chiffres, la crise va empirer si les parents frappés par le VIH ne parviennent pas à accéder à des traitements susceptibles de prolonger leur vie et à des services efficaces de prévention.


 

Certains pays n'ont pas encore ressenti le plein impact de ces décès parentaux. En Afrique du Sud, par exemple, le nombre des orphelins devrait passer de 2,2 millions (12% de tous les enfants) en 2003 à 3,1 millions (18% de tous les enfants) d'ici à 2010. Même dans des pays où la prévalence du VIH s'est stabilisée ou a baissé, le nombre des orphelins continue d'augmenter en raison du décalage qui existe entre le moment où les parents sont infectés et leur décès.

Malgré ces chiffres accablants, il est possible pour les enfants rendus orphelins par l'épidémie de vivre une enfance productive en toute sécurité et en bonne santé, mais cela uniquement si tous les secteurs de la société réagissent par des activités immédiates, durables et coordonnées qui donnent priorité à la protection des enfants et au maintien de la cellule familiale.

L'impact sur les enfants

Même les personnes qui travaillent avec des enfants orphelins ont de la peine à comprendre la détresse émotionnelle qui peut être celle d'un enfant qui voit mourir l'un de ses parents ou les deux. Lorsqu'un parent est infecté par le VIH, il est très probable que l'autre le sera aussi. Par conséquent, les enfants perdent souvent leurs deux parents coup sur coup. Il arrive aussi que les personnes qui s'occupent d'un orphelin meurent également du SIDA et que l'enfant subisse ainsi des deuils multiples. La souffrance de l'enfant est souvent aggravée par sa séparation d'avec ses frères et sœurs.

Dans un rapport émanant de Zambie, par exemple, des frères et sœurs séparés relatent qu'ils se voient moins d'une fois par mois (Family Health International, 2002). Nombre d'entre eux connaissent la dépression, la colère, la culpabilité et l'angoisse de l'avenir. Cette expérience peut entraîner des problèmes psychologiques tels que le syndrome de stress post-traumatique, des abus d'alcool et de drogues, de l'agression et même des suicides (Foster, 2002).

La pauvreté et la désintégration sociale ajoutent aussi à la détresse émotionnelle de l'enfant orphelin. Des facteurs tels que la perte des revenus du ménage, le coût de traitement des maladies liées au VIH et les dépenses d'obsèques laissent souvent les enfants orphelins dans la misère. La mort d'un parent les prive aussi de l'apprentissage des valeurs dont ils ont besoin pour devenir des adultes socialement compétents et économiquement productifs. Une recherche récente suggère que cette rupture dans la transmission du savoir entre les générations pourrait bien jouer un rôle dans le déclin économique d'un pays (Bell et al., 2003).

Orphelins exposés au risque

Privés de la protection de leur foyer, les enfants orphelins sont exposés à un risque accru de violence, d'exploitation et d'abus. Il arrive qu'ils soient maltraités par les personnes qui s'en occupent et dépossédés de leur héritage et de leur propriété. Ceux qui vivent dans des familles d'accueil ont plus de risque d'être sous-alimentés, d'un poids ou d'une taille insuffisants pour leur âge que des non-orphelins (Monasch et Snoad, 2003). Dans le pire des cas, les enfants orphelins peuvent être enlevés et enrôlés comme soldats ou poussés à de durs travaux, au commerce du sexe ou à vivre dans la rue.

Handout 3

Le VIH et les jeunes : menaces sur la jeunesse d'aujourd'hui 

Les jeunes d'aujourd'hui constituent la génération la plus importante numériquement de notre histoire: près de la moitié de la population mondiale a moins de 25 ans (UNFPA, 2003). Et ils n'ont pas connu un monde sans SIDA.

Les jeunes de 15 à 24 ans sont les plus menacés– la moitié des nouvelles infections dans le monde se déclarent chez eux– et représentent en même temps le plus grand espoir d'inverser le cours de la pandémie. Ce sont leurs actes qui forgeront l'avenir. L'expérience le prouve: les rares pays qui ont réussi à faire baisser leur prévalence nationale du VIH sont ceux qui ont convaincu leur jeunesse d'adopter des comportements plus sûrs.

Les jeunes sont exposés au VIH de diverses façons. Dans l'Afrique subsaharienne– qui connaît une forte prévalence– la transmission s'opère principalement lors de rapports hétérosexuels. Cette région abrite près des deux tiers des jeunes vivant avec le VIH– environ 6,2 millions dont 75% sont de sexe féminin (ONUSIDA, 2003).

Une activité sexuelle précoce

La recherche montre que les adolescents qui commencent tôt leur vie sexuelle active ont plus de chances d'avoir plusieurs partenaires sexuels et parmi eux des personnes déjà exposées au risque de VIH. Il n'est guère probable qu'ils utilisent un préservatif (OMS, 2000). A Kisumu, au Kenya, 25% des jeunes garçons sexuellement actifs et 33% des jeunes filles déclaraient n'avoir pas utilisé de préservatif lors de leur première expérience sexuelle ni lors des suivantes (Glynn et al., 2001).

Lorsque le mode principal de transmission du VIH est hétérosexuel, ce sont les jeunes femmes les plus affectées. Le pourcentage de femmes de plus de 15 ans vivant avec le VIH est 1,7 fois plus élevé en Afrique subsaharienne que dans les autres régions (Population Reference Bureau, 2003). A la Trinité-et-Tobago, le nombre de femmes de 15 à 19 ans séropositives est cinq fois supérieur à celui des adolescents de sexe masculin (Pisani, 2003).

Une des explications à ce nombre croissant de femmes infectées est la plus grande vulnérabilité biologique des filles et des femmes au VIH. Néanmoins, l'inégalité de pouvoir entre les sexes, la nature des pratiques sexuelles et le mélange des âges sont des facteurs importants qui jouent encore plus en leur défaveur. En Afrique subsaharienne, les filles sont sexuellement actives plus tôt que les garçons et ont souvent des partenaires plus âgés.

Plus de 45 études quantitatives menées en Afrique subsaharienne sur les différences d'âge entre les filles de 15 à 19 ans et leurs partenaires sexuels montrent que ces derniers ont souvent au moins six ans de plus qu'elles. Dans une relation avec un partenaire d'une autre génération, une fille n'a en principe guère la possibilité de résister aux pressions qui exigent d'elle des rapports sexuels non protégés (Luke et Kurz, 2002). L'abstinence avant le mariage n'est pas nécessairement une bonne stratégie pour ces filles car elles se marient tôt et leur mari plus âgé peut déjà être porteur du virus.

De meilleures connaissances liées au changement de comportement

S'informer, savoir, sont les premières lignes de défense pour les jeunes. Certains pays ont adopté des démarches hardies pour que les besoins d'information sur le SIDA des jeunes soient satisfaits, mais tel est loin d'être le cas partout. En Afrique subsaharienne, seuls 8% des jeunes non scolarisés– et à peine plus parmi ceux qui le sont– ont accès à une éducation préventive. Une étude mondiale a montré que 44 pays sur 107 n'ont pas introduit le SIDA dans les programmes scolaires (Lopez, 2002).

Il n'y a rien de surprenant à ce que les données en provenance de 20 pays à forte prévalence montrent que la quasi-totalité des jeunes, s'ils ont bien entendu parler du VIH et du SIDA, n'en restent pas moins incapables d'identifier trois idées fausses sur le VIH et d'indiquer deux méthodes de prévention. Une étude récente en Egypte a donné des résultats analogues. La plupart des jeunes interrogés avaient entendu parler du SIDA et le tenaient pour une maladie dangereuse mais ne savaient pas grand-chose de plus.

Transparency 1

 

Transparency 2

Pour les orphelins:

Pour les jeunes:

 IV. FOLLOW UP ACTIVITIES